Souvenirs !

A cet impossible tant désiré

Que je ne puis saisir ni attraper

A ces rêves fous qui ne sont jamais arrivé

 

Je revois ces sommets enneigés

Ces plages aux reflets irisés

Ces sentiers escarpés

Et ces chemins détournés.

 

Ce paysage lunaire aux cendres encore fumantes

Ce petit coin de campagne au charme désuet

Cette cathédrale et ces vitraux grandioses.

 

Il y a dans les voyages  des moments irréels

Des rencontres qui sont éternels

Et des souvenirs à jamais gravés

 

Dans l’attente !

Pont Vasco de Gamma ( Portugal)

Le chemin se déroule jusqu’à l’infini

Pour laisser entrevoir l’autre rive

Où l’on imagine ceux qui y vivent

Interpellant le ciel ils supplient.

 

C’est un désir qui s’étouffe dans une morne tristesse

Et le temps brûle en  un immense chagrin

C’est derrière leurs fenêtres que tous veillent au grain

Afin que le soleil continue ses caresses.

 

C’est au fond de la nuit que serpente le chemin

Donnant au spectre qui le parcourt des formes humaines

Afin qu’ils se souviennent comment sera demain.

 

Lorsque la nuit s’empare de la terre

Naissent à nouveau les rêves d’émeraude

Pour vivre et oublier hier

 

Le réveil de mes rêves…

J’aimerais écrire et vous comblez de rêves

Mais je n’entends que bruits et discorde

Les pourfendeurs de notre histoire jouent sur la corde

Ils nous pourchassent sans vergogne, pour nous pas de trêves.

 

Au loin retentit les cris, les effrois de l’humanité sur terre,

Pourtant je sais que c’est le moment de réveiller mes rêves

De saisir cet instant et ce pouvoir qui m’élève

Et de refouler loin de ma vue tous ces protestataires.

 

Ce n’est pas le nier c’est juste m’en éloigner

Je sors de ce mal être comme on sort de prison

Pour pouvoir être moi sans perdre la raison

Car mes amis sont là pour m’ accompagner.

 

Il me faut aller de l’avant sur des chemins inconnus

Croiser des nouveaux regards m’ouvrir à d’autres horizons

Alors je laisserais s’envoler le mal pour une nouvelle guérison

Afin de saisir ma chance et je serais reconnue.

 

Si j’écoute l’écho de ma ligne de vie, je ne peux oublier

Qu’il me faut sacrifier mes doutes sur l’autel des cris

Je me dois de me lancer à corps perdu dans mes écrits

pour vous offrir ma rage de vivre et que personne puisse s’ennuyer.

 

Je ne puis me saisir de l’image colportée de vos visages blancs

Arrêtez de vous plaindre ne perdez pas votre temps

A trop le répéter vous ne vivrez rien d’excitant

Moi je positive tout et  ne fais pas semblant.

 

J’ai au fond de ma poche une ribambelle de sourires

Et je dis à tous les pessimistes que jamais je ne vais me taire

Ma ligne d’horizon est à jamais tracé, je fais de vous mes légataires.

 

EvaJoe ce vendredi 8 avril 2016 copyright

Solitaire !

Bretagne  Septembre 2015 269Où es tu voyageur solitaire

As-tu succombé?

A l’irrésistible appel du grand large!

 

Sur le sable blond

D’un océan bohème

les souvenirs se promènent

Le frisson du vent dans les voiles

Le cri des mouettes attendant leur pitance.

 

De l’aurore jaune pâle

aux couchers crépusculaires

Des guirlandes de ciel ourlent l’océan

En brillant tel mille feux au firmament

Mais seule dans cet autre dimension

Attends celle que tu as délaissé.

 

Février 2016 copyright EvaJoe

 

Entre Morphée et Muse

J’ai dû raté Morphée, qui est passé par  là
Mais n’a pas cru utile, de me jeter du sable
Pour que ma nuit enfin soit plus agréable.
 
Ma Muse s’est mise à danser devant mes yeux ébahis
Une gigue de folie pleine d’énergie
où devant mes yeux fermés je vois danser la nuit.
 
J’ai vu ma page blanche devenir ma pire ennemie
Et je n’ai pu aligner deux mots
pourtant je possédais plusieurs stylos.
 
La nuit est devenue silencieuse, adieu le repos
La voici sereine en attaquant mon sommeil
elle m’emmène jusqu’au lever du soleil.
 
Demain je retournerais à ma page virtuelle
où sans crayons et sans encre
je caresserais mon clavier d’une main sensuelle.
 
 
 
 
 
 

 

Retour aux sources

Il y a des paysages imaginaires

Que le regard dévore en donnant vie au pinceau

Surgit de nul part il s’étale dans les airs

Afin de nous conduire vers un immense tableau.

 

Sur la toile apparaît des pics granités de rose

Des rivières et des lacs mystérieux

Tout cela semble irréel comme suspendu dans l’osmose

Mais la main agile court et continue sa lente progression sous nos yeux.

 

Perplexe le poète s’interroge devant sa peinture

Faîtes de mots dansant sur le fil de sa vie

Car devant lui est apparue la maison de ses aïeux si proche de la nature.

 

Possédé par d’obscurs pressentiments

La douce monotonie des jours  vient de s’achever

Car ce dessin lui remémore son départ  d’il y a 20 ans.

 

Copyright juillet 2015

Des mots pour le dire!

 

 

Des lueurs orangées s’estompent dans le ciel d’orage

Du jaune se chamaille avec du rose et se blottissent dans les nuages

L’eau frissonne sous le léger souffle du vent et caresse les roseaux,

le doux clapotis du ressac berce la nuit  et se confond avec des pépiements d’oiseaux.

 

Au loin on entend les bruits de la ville comme assourdis dans du coton

Le calme prends peu à peu possession  de la folie de la journée et s’éteint dans la passion.

puis brutalement la plénitude et  la nostalgie s’embrase dans le ciel

c’est le moment entre chien et loup ou nous vivons l’irréel.

 

 

Dernière participation au thème de novembre, si vous n’avez pas écrit sur une, des photos j’accepte vos écrits jusqu’à ce jeudi. Après nous passerons au thème de décembre.

 

Merci à ceux qui ont été inspiré et qui ont participé.

 

EvaJoe  décembre 2014 copyright

Trahison

 

C’est  de la folie

draps froissés

étagères vides

livres jonchant le sol

larmes 

fleurs pourries

bibelots cassés

 

 

les souvenirs s’entrecroisent

ceux d’hier

et ceux du maintenant

la passion 

l’a fuit.

Tremblante

Elle gît au sol

poupée désarticulée

sanglots réprimés.

 

Son regard dur la transperce

le rouge au visage

elle le fuit

Trahison!

 

Elle prend peur…

 

Il est finis le temps du bonheur

Elle part

sans un regard

pour ne pas croiser 

son mépris.

 

EvaJoe (novembre 2014 copyright)

 

 

La palette de l’automne.

 

Pour la communauté 

 

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ce moi ci : L’automne

 

L’été en tutu s’en est allé

pour laisser la place

A l’automne

En longue robe mordorée.

Le voici dans les vignes

chahutant à qui mieux mieux

avec les feuilles d’or et pourpre.

Nostalgique

Il gémit auprès des sapins

Mais ils font la sourde oreille

Aussi les délaisse-t-il

Pour caresser le chêne

et le saupoudrer de brun, violet et jaune

en oubliant de ci de là quelques feuilles vertes

qui tomberont asséchées au premier coup de vent.

Il court le long du mur de la vieille maison de campagne

et lèche, habile la vigne vierge

qui se tord en longue flammèche violine et rouge.

Les roses en profitent pour faire un long voyage

celles qui choisissent de rester vont s’étioler au fil des jours.

L’érable flamboie tel un coucher de soleil

sous la délicatesse de l’automne 

qui se pare de cet étole soyeux.

Tenace à la cime du pommier

Un ou deux fruits s’accrochent

 mais l’automne appelle son ami le vent

et pommes au sol sont tombées.

 

Dédale obscur

 

 

Je rêve à des situations burlesques

qui font rire à tout va

en restant sous les vivats

pour se terminer en folie rocambolesque.

 

 

En m’imaginant jouer à la roulette Russe

un pistolet sur la tempe et attendant la fin

j’en oublierais  jusqu’à’ ma faim

en écoutant la plainte de mon Stradivarius.

 

 

 

Et perdue dans ma folie, j’oublie le temps qui glisse

je me laisse emporter par le fleuve de la vie

et m’accroche désespérée à ce fil qui se tisse.

 

J’enjambe des monts et des rivières

En poursuivant tes chimère que j’envie

et je me laisse entraîner vers ce  point qui est ma lumière

 

EvaJoe copyright avril 2014

 

 

 

 

 

 

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