Une drôle de boutique

Aujourd’ hui mercredi j’avais mon petit fils, il revenait de la médiathèque où il l’avait pris des livres ( 4 ans et demi) qu’il avait choisi seul!

 

Parmi les 4 livres il y avait celui-là:

 

LE GRAND MARCHE DE SIDIBEL  de Hubert Ben Kemoun et Bruno Heutz. Chez Albin Michel  jeunesse

 

Après lui avoir lu ce magnifique livre il m’est venu une idée, je m’ en suis inspirée pour vous racontez cette petite histoire, mais auparavant je vous met un extrait pour que vous compreniez bien….

 

Au marché de Sidibel il y a aussi la boutique de Madame Ema-Louloutte la décrocheuse d’étoiles.

 

Bonjour j’aurai voulu un petit chagrin d’amour, un beau qui dure un peu mais pas toujours

– Avec des cris et une maladie! Ou juste avec des larmes qui coulent en silence.

– Un ami vous a pris un gros avec la vaisselle qui casse quand on la lance, mais moi je veux juste un petit chagrin pour la soirée.

– Je suis désolée, je n’en n’ai plus. J’ai été complètement dévalisée!

– Par contre je peux vous proposer un très joli choix de bons souvenirs.

– Non j’en ai déjà quelques uns qui me vont très bien!

– J’ai aussi cette corbeille de rêves colorées.

– Hum! C’est doux et ça sent bon!

– Bien entendu tous mes rêves sont parfumés au pistil de pleurosol

– J’adore, je prends celui-ci avec sa robe en corolles

– C’est pour consommer sur place ou  pour emporter.

 

( épisode du livre terminé)

 

 

Voici ce que cela m’a inspiré

 

J’erre dans la rue à la recherche de la boutique de Madame Eva-Donc, enfin la voici dans un recoin fort sombre, j’entre et déjà tinte la clochette du bonheur

– Bonjour je viens chercher mon petit rayon de bonheur

– J’en ai plusieurs de toutes les dimensions

–  Est-ce que je peux les voir?

– Chez moi, rien ne se voit il faut avoir un coeur gros comme ça et vous allez pouvoir repartir avec votre petit rayon.

Me voici dubitative et pas moins abasourdie, ici on m’avait dit que le soleil serait au rendez-vous et pourtant on ne veut pas que je choisisse mon rayon de soleil. Celui qui va me réchauffer et me faire oublier cet hiver qui n’en finit plus.

Alors vous le voulez chaud et qu’ils vous réconfortent ou pâle mais qu’il soit toujours là!

Je le veux chaud, mais pâle aussi

Le voulez-vous avec un petit éclair de génie

Un quoi?

Oui vous m’avez compris, un éclair d’orage

Ah non je ne le veux pas ainsi, je le veux sans éclair, surtout si son génie me casse mon beau jardin et lamine mes salades et écrabouille mes fraises!

Vous êtes trop difficile!

Prenez donc ce pâle soleil aux petits rayons et faîtes en bon usage!

Et me voilà partant avec mon petit rayon de soleil, comme j’étais heureuse d’avoir rencontré cette dame dans sa boutique , mais en chemin je rencontre un petit garçon et il me dit que portes-tu de si lourd dans ton grand sac?

Je ne savais pas quoi lui dire, car si je parlais de rayons de soleil ce petit bonhomme allait sûrement se moquer de moi, que faire?

Je porte un petit bonheur, ouvre ta main et dessus je lui déposais un rayon de soleil qui brillait de mille éclats.Et le petit garçon m’a regardé d’un drôle d’air.

A quoi cela va-t-il me servir me dit il, moi je n’ai pas besoin de cette richesse, j’ai ma famille qui m’entoure et même quand il y a du vent, de la pluie ou même la tempête je suis heureux. Alors ton soleil le jour ou il va arriver je serais ni plus heureux ni plus malheureux. Donne le à la dame là-bas , elle n’a personne qui l’aime alors ta poignée de main elle sera sûrement heureuse de la serrer.

Et, lorsque je me suis retournée le petit garçon n’était plus là, il avait disparu, avais-je rêvé? Mais la dame était quand à elle,  bien là. Je me suis approchée et dans sa main j’ai glissé tout le bonheur du monde réunit en plein d’amour. Je lui ai fait le plus beau des sourires, et emmener dans une de ses boutiques bien chaudes et là elle  a pu manger à sa faim et depuis j’ai le soleil qui brille en mon cœur.

Alors si il n’est pas dehors il est quand même bien là!

 

Si vous avez des petits enfants cherchez le ce livre il est magnifique et pleins de leçons de vie. En plus fort poétique.

 

 

 

 

 

La patineuse

 

 

 

Tel un feu-follet elle glisse sur la glace

Portée par la foule, elle est acclamée

Hier encore une inconnue ignorée de tous

Elle est adulée et en haut de l’affiche

Elle virevolte et enchaîne les compétitions

 

Elle n’a pas le temps pour la moindre pause

Il faut apprendre la danse et patiner

Ce sont des heures d’entraînement

 Pour aller jusqu’à  la perfection

Des médailles, des coupes et beaucoup de larmes

C’est son lot quotidien pour avoir la meilleure place.

 

Un sourire sur ses lèvres carmin comme figé

Elle fait la une des magazines et préfère  l’ombre

Dans sa vie désormais tout est sombre

Alors qu’elle brille dans son costume de paillettes

Portée par la foule elle est seule quand vient la nuit.

Loin de sa famille elle s’étiole comme une fleur sans eau.

 

Sur la plus haute marche reçoit les honneurs

L’or elle a décroché sous les vivats de son pays

Comme une déesse elle a patiné porté par l’oiseau de feu.

Mais l’oisillon en ce jour est tombé et tout a basculé.

Adieu la gloire, médailles trophées et paillettes

La voici aveugle après une chute sur la tête.

 

Plongée dans la nuit des temps elle se laisse aller

Pense être abandonnée de tous et ne réagit plus

Pourtant son amour va l’aider à surgir du néant

Celui qu’elle avait délaissé car abruti par le travail

Il est là tous les jours et ne la laisse pas tomber

De saut en saut elle retrouve ses sensations.

 

Sur un lac gelé elle patine avec comme musique

Le murmure du vent dans les arbres et la cascade

Elle tombe une fois et recommence encore et encore

Puis son patinage redevient pur et elle est feuille sur glace

Tourbillonnant comme possédée par un feu intérieur

Glisse, patine sous les applaudissements d’une foule en liesse.

 

 

D’après une histoire vraie

 

 

 

La grimace

 

 

C’est une grimace d’enfants

juste là derrière la vitre

qui vous fait sursauter

 

Une grimace de folie

qui vous projette ailleurs

dans la vie d’avant

et qui monte droit au coeur.

 

C’est la grimace que l’on fait

devant le carnet de notes

et qui nous met des sueurs froides

 

Une grimace de soucis

qui vous projette ailleurs

dans vos souvenirs d’antan

et qui ramènent vos pleurs.

 

C’est la grimace de dégoûts

et l’on a un haut le coeur

voir même une douleur.

 

Une grimace de désaccord

qui vous projette ailleurs

devant ce plat inconnu

qui nous ramène des odeurs.

 

C’est une grimace de vieux singe

a qui l’on apprends plus rien

mais qui existe encore.

 

Une grimace en masque

qui vous projette ailleurs

vers un passé hypocrite

qui n’en finit pas de revenir.

 

C’est la grimace de rire

on l’on rit plus fort

que celui qui grimace.

 

C’est une grimace de rires en cascade

qui vous projette ailleurs

vers des vacances d’été

et que je vous offre en photos.

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(AVEC L’AIMABLE AUTORISATION DE SON AUTEUR)

 

 

Petite explication, juste un texte sur la grimace que je dédie à mon Amie Sabine pour sa belle grimace photographiée sur le
vif…( ne voyez rien qui puisse me rattacher à une expérience passée, c’est juste des mots pour traduire la grimace.)

La grue et le héron

Le long du canal aux bords chatoyants

se pavane une belle grue cendrée

prenant une pose gracieuse mais effarée

lance un « krooh »  nasillard et perçant.

 

Sur la rive d’en face la voici observée

par un héron à l’air goguenards

la prenant pour un vilain canard

elle déclame des vers d’un air énervé.

 

Arrêtez vous êtes une ignorante

vous ne connaissez rien à la poésie

rentrez chez vous ma belle intrigante.

 

Je ne m’en laisserais pas compter

par un vulgaire héron bouffeur de poissons

ignorez moi ou osez m’affronter.

 

Auriez vous palais délicat Ma Mie

pour oser me parler ainsi.

 

Vous ne connaissez rien à la littérature

et sur ces mots elle disparaît dans la nature.



 







Sophie, la girafe

 

 
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Vous souvenez vous

des premiers émois de vos enfants

lorsqu’ils portaient à leur bouche

leur premier joujoux

la belle girafe au joli prénom,

Et que je te mords

Et que je te tire tes oreilles

ton visage reste impassible

tu es le premier cadeau

qui dort avec l’enfant dans le berceau

Si ils te pincent tu émets un bruit

pas celui de la girafe

mais celui d’un canard,

ou d’un chat, en jouet…

tu couines d’une façon malicieuse

bébé est heureux

et il continue à qui mieux mieux.

De nos enfants aux petits enfants 

tous connaissent cet animal

et de tout temps

il est offert

pour le bonheur des enfants.

 

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La fête de l'amitié

 

 

C’est la fête dans la ville

flânons dans ce dédale de rue

il y a des visages, des couleurs

de l’espoir pour vivre ensemble

blancs ou noirs

tous partagent.

La magie est là,

l’illusionniste passe

il ne cache rien.

 

Tout est à découvert

ouvert sur la vie

côté cour

où côté jardin

à vous de choisir.

 

Des cris, des chants

des coutumes différentes

mais c’est carnaval

Des odeurs épicées,

fortes, cuivrées

nous prennent ,

nous transportent

loin, dans leurs pays

mais on est ici.

 

Des échanges de tradition

de sourires, des rires

en cascade, en éclat

des mains s’accrochent

une farandole fait le tour

des remparts

la fête bat son plein

bientôt nous repartirons

mais nous reviendrons.

 

Demain la vie va reprendre

sa vitesse de croisière

les mêmes gens se croiseront

se salueront, finis

les haines, les conflits

une autre vie commence

grâce à ce lien

tissé et partagé

lors de la fête de l’amitié.

 

 

Un méli-mélo d'un 1er avril

Un poisson, un matin a pris les voiles

il prit ses nageoires à son cou pour s’enfuir

lui qui s’imaginait être un squale

il n’avait pas envie de finir dans une assiette

et encore moins dans une poêle à frire

voir même être piqué par une fourchette

comme ses amis de la rivière ou de la mare.

Il s’agrippa tout d’abord au  garde boue d’un vélo

et se promena dans la ville le long des remparts

quand soudain un coup de vent , un vrai méli-mélo

le projeta brutalement sur la chaussée

Comment faire pour ne pas se faire écraser

se lamentait il? Il commençait à regretter 

son petit ruisseau, et se prit à souhaiter

de faire une rencontre pour retourner là bas

quand soudain un jeune garçon

s’en saisit et se dit ma foi que vais je faire de toi?

Et là, soudain une idée à son cerveau germa

il l’accrocha au dos d’une petite fille dans la cour

de récréation, et l’on entendit rire le poisson

et tous les enfants de l’école tout au long du jour

Quelle chance se dit notre ami plein d’écailles

je suis avec des enfants et je suis de papier.

Vont-ils me décerner une médaille?

Dorénavant je ferais cela tous les premiers avril.

mais il faudra m’accrocher à un fil

et pas m’abandonner avec vos souliers

Parfois je serai de carton, petit ou grand

et je me multiplierais et ferais des farces.

dit il comme un conquérant,

C’est en souvenir d’un passé pas si loin

que je vous l’ai compté en cette fin mars

pour que vous le découvriez au petit matin.

DE CE PREMIER AVRIL.

 

Un rêve à dormir debout (fin)

 

 

Médusée je contemple ma meilleure amie, mais si elle est avocate alors là c’est certain je suis bien le cerveau de ce vol…Car Miss Mirabelle étaiit la dernière fois que nous nous sommes vue ,
une caissière de super marché, il n’y a pas de sot métier me disait ma grand-mère que de sots gens.Cela est fort vrai mais ou a t elle eu son diplôme. Pendant que ces pensées affluent à ma tête
Miss Mirabelle s’est assise, a sortis un calepin noir et prends des notes.

 

Attends Mira mais que fais tu et qui t’as demandé d’être mon avocate, je suis innocente et je vais me sortir seule de ce guépier là.

Les rôles sont inversés je la vois éclater de rire et hocher la tête en me disant et bien il va falloir la prouver ton innocence. Nous allons procéder par ordre et me raconter par le menu ce que
tu as fait dans les jours qui ont précédés le vol de ton agence bancaire, ce que tu as fais le matin et les propos idiots que tu as tenu ici….

Tu commences mal je n’ai tenu aucun propos idiot à part leur dire qu’ils se mettaient le doigt dans l’oeil et que j’étais innocente. Tu aurai pu t’ empêcher de prendre le plus jeune pour le
dernier des imbaciles et rire à la figure du plus agé. Tu es dans un de ces pétrins tu te l’imagines même pas.

 

Après une heure de palabre ou elle démontait chacun de mes faits et gestes j’ai vu un sourire éclairé son visage.Voilà Eva nous avons fait du bon travail, pff nous, moi je lui ai prouvé que
j’étais complètement innocente….

J’ai aussi appris que selon les dires de ma conseillère j’étais en planque la veille à 16h tapantes devant la banque hors la veille du hold up j’ ai un alibis qui pour les soupçons de la veille
va m’innocenter totalement, et en ce qui concerne le cambriolage je n’ai pu me rendre sur les lieux même si j’y étais car elle m’a surtout reconnu à ce moment là car ma cagoule aurai glissé.
Grand Dieu aurai-je un sosie, sinon je ne vois pas comment cette femme pouvait tant me ressembler.

Dans un premier temps ou étais-je la veille du casse , tout simplement au commissariat de mon quartier (ils auraient pu s’en souvenir) suite  à un accident ou j’étais témoin. Donc premier
chef d’inculpation ce ne pouvait être moi puisque j’étais dans les locaux de la police. Et le lendemain j’étais à la banque et là j’ai dû croiser mon sosie. Mais je vais voir qui est cette femme
qui me fait accuser à sa place. Mon avocate me dit d’attendre , elle va revenir, elle est invitée à visionner les bandes, espérons qu’elle comprendra ce qui c’est passé.

Moins de deux heures après la cellule s’ouvre sur le bel inspecteur et avec un ton doux il me dit vous êtes libres aucune charge n’est retenue contre vous.

Ah! Enfin vous voyez bien que j’avais raison, j’espère que vous allez vous excusez .Et là il me dit goguenard:

Ah non vous venez d’être la meilleure actrice que je n’ai jamais pensé trouver, vous venez de  jouer le rôle du siècle. J’entends une immense clameur, des éclats de rire, des
applaudissements et un joyeux anniversaire s’élève. Tous mes amis sont là et croyez moi ou pas ils m’ont offerts un cadeau comme personne n’en n’aura jamais pour son anniversaire.

Et tout cela à cause de ce que j’avais dit quelques mois plus tôt. Je veux que mes 60 ans soit célébré en grande pompe, je veux quelques choses qui sortent de l’ordinaire, quelques choses que je
n’envierais à personne. Et, j’avais ajouté j’aimerais bien pour un jour jouer dans une pièce de théatre, ou avoir un rôle de figuration dans un film.

 

Ah c’est certain que jamais je n’envierais qui que ce soit de rester enfermer trois jours à être la suspecte numéro 1. Sur ce j’ai eu un anniversaire de rêves, c’est seulement dans mon rêve que
mes amis m’ont joués ce mauvais tour et cela m’a donné envie d’en faire une petite nouvelle. Mais me direz vous le cambriolage aussi était bidon, et bien non figurez vous que mes amis ont juste
profité de cecambriolage. Et ils m’ont emmenes dans  une maison qui pour l’occasion est devenu ma prison….

 

Un rêve à dormir debout (suite 2)

 

 

Moi le cerveau!!! Un instant je pense à Bourvil, puis le fou rire me gagnant je me prends à rire aux éclats devant l’idiotie de ses propos tenus avec le plus grand sérieux pour cet inspecteur
tout au moins respectable..Mais là c’est le comble , Moi le cerveau d’un casse minable tant qu’a faire si j’avais fait ce que l’on me reproche je n’aurai point été récupéré..Mais je ne devrais
pas le dire mais encore moins l’écrire car les murs ont des oreilles me dis je dans ma tête.

 

Le premier instant de stupeur passé je me suis vue dans une position inconfortable mais ses dires devaient être étayés par des preuves irréfutables à leurs yeux car que ferais je ici à cet heure
de la nuit après des heures de questions, de vociférations et ses regards qui n’en finissaient plus d’essayer de m’intimider.

 

Le vieux grincheux me remet dans une cellule, je suis seule, je me pose de nombreuses questions, qu’ai je vu hier matin au cours de ce hold up, 4 hommes , le visage masqué, qui était au volant de
la voiture, hélas je ne m’en souviens pas et si je leur demande le journal je pense que je n’obtiendrais pas satisfaction.

Il me faut téléphoner et alerter mes amis, que j’en connaisse davantage sur ce casse car je sais que je détiendrais la vérité ou tout au moins je découvrirais quelques choses qui laissent
entendre que je serai ce cerveau.

 

Et si j’avouais, possible qu’en écoutant mes explications ils verraient bien que je n’ai pu commanditer ce casse, j’ai aucune idée de comment cela s’est déroulé, comment ils ont procédés, si ils
avaient des armes, quelles armes! Je ne sais rien, alors c’est mieux que je ne pose aucune question à mes amis car je deviendrais suspecte. Mais tout de même il faut que je réfléchisse à la
manière dont il faut que je me sorte de cette affaire incroyable.

Déjà un jour et une nuit que je suis là et toujours aucun élément pouvant faire avancer ce traquenard dans laquelle je suis tombée. Je vais demander à être confronté à mes détracteurs, à ces gens
bien intentionnés qui sont certains de m’avoir vu, mais vu faire quoi? Je suis en train de me poser ses questions lorsque j’entends un mot comme il me semble parloir, on ouvre ma porte et l’on
m’entraîne rapidement dans une petite salle différente mais petite et j’attends.

 

Tiens mais , mais que fais tu ici? Je suis abasourdie, je ne l’avais pas revue depuis des lustres, elle se moquait bien de ce que j’étais devenue.Tu es inspectrice lui demandais je?

Non avocate me répondit  ma meilleure amie….

 

A bientôt…

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