Contrée mystérieuse

Lac en Bolivie

A la pointe du jour lorsque l’aube s’éveille

S’étale sans un bruit une robe de dentelle

Telle une mariée s’avançant vers l’autel

Où sous un ciel d’émeraude on entrevoit des merveilles.

 

Dans les plis de sa robe immaculée apparaît du rose 

Qui s’entremêle comme deux amants aux premiers amours

Sous le regard  des monts surgissant du brouillard à la pointe du jour

C’est un calme, un souffle de beauté et je reste en pause.

 

 

Dédale !

fond d’écran Window 10



Une branche d’arbre aux feuilles de mots

Flotte dans le bois aux ramures ténébreuses

Tel un dédale qui nous emmène dans des contrées brumeuses
Afin que le vent qui bruit le fasse à demi-mots.

 

 

Un masque de velours aux effluves d’eucalyptus

Nous entraînent dans les nuances de vert

Sous l’oeil goguenard d’un vieux pic-vert

Qui se dandine sur une fleur de lotus.

 

Grisé par le vent le regard se faufile

Et s’engouffre dans des odeurs chlorophylles

Afin d’y puiser la sève d’une brindille d’eau

 

En cueillant le soleil pour éblouir l’ombre

Ils marchent sous la frondaison au son d’un pipeau

Afin de poursuivre leurs rêves loin de la pénombre.

 

Ouvrons le rideau

Merci Gibee !

En ouvrant le rideau de la plage

J’imagine un mirage

Surgit du néant

Après ces instants.

Fugaces moment

Volés au temps

Où perdu dans mes rêves

J’entrevois la trêve

 

Un ciel bleu 

Embrasse l’océan

Aux changeantes couleurs 

Turquoises , marines, outremer !

Sur le sable nulle personne

Au loin une cloche sonne

Il fait beau

C’est un jour comme un autre

Calme !

Demain la plage retrouvera ses promeneurs.

 

Rêve de rencontre !

Un pont à Constantine ( Merci à mon ami Zoheir)

Les arches du pont flottent au-dessus d’un rêve

Afin que le soleil soit au rendez-vous

Pour cette rencontre inattendue 

Sous le ciel ocre qui nous caresse.

 

C’est un regret qui traverse mon cœur

De ne plus pouvoir partir pour cet ailleurs

Car le temps joue en ma défaveur

Mais dans le vent qui passe j’espère ce bonheur.

 

Il y a douze ans que notre amitié est né

Toi, ta ville est Constantine en Algérie

Moi, un petit village mais en France

Ce n’est que cela notre différence.

 

 

 

Dans l’attente !

Pont Vasco de Gamma ( Portugal)

Le chemin se déroule jusqu’à l’infini

Pour laisser entrevoir l’autre rive

Où l’on imagine ceux qui y vivent

Interpellant le ciel ils supplient.

 

C’est un désir qui s’étouffe dans une morne tristesse

Et le temps brûle en  un immense chagrin

C’est derrière leurs fenêtres que tous veillent au grain

Afin que le soleil continue ses caresses.

 

C’est au fond de la nuit que serpente le chemin

Donnant au spectre qui le parcourt des formes humaines

Afin qu’ils se souviennent comment sera demain.

 

Lorsque la nuit s’empare de la terre

Naissent à nouveau les rêves d’émeraude

Pour vivre et oublier hier

 

Le rêve !

Moulin en Grèce

Sous les tuiles du  toit

Se nichent des fils de soie

Et les heures  courent inexorablement

Tout en avalant le temps.

 

Le silence s’habille de blanc

Comme le moulin dans le vent

Instant de paix

Où l’eau clapotait.

 

Les eaux turquoises nous invitent

A terminer notre fuite

Pour se reposer devant ce grandiose paysage

Afin de s’allonger sur cette plage.

 

 

 

 

 

Mes rêves de confinée…

Confinée chez moi je rêve à la pointe du jour

Je revois les aubes claires envahirent la terre

Les soleils levant à l’horizon de la mer

Et les rochers se découpant à contre-jour.

 

 

Je voyage au gré de mon imaginaire

Tout en étouffant le temps qui m’entraîne au loin

Où j’entrevois ce bédouin

Me fixant de ses yeux clairs.

 

Pour oublier ces instants  d’une lenteur monotone

Je dévore des livres de mes auteurs favoris

Tout en continuant mes propres écrits

Et je vous dévoile les premiers mots d’une histoire bretonne.

 

Mes cahiers sont remplis de légendes et de korrigans

Je marche dans ma tête comme nous marchions  sur la route

Sans me laisser atteindre par le doute

Et la nuit je rêve que je suis poursuivie par des brigands

 

Parfois je déchire les feuillets d’une histoire à dormir debout

Pour en écrire une autre qui n’a ni queue ni tête

Regrettant déjà la première , cela devient un véritable casse-tête

Je suis devenue Pénélope, je ne vais pas en venir à bout.

 

Doucement la nuit appareille sur son vaisseau 

Et le jour lentement s’enfuit

Soudain apparaît l’astre lunaire en belle-de-nuit

Une journée s’achève, je m’endors au bruit du ruisseau.

 

 

 

 

 

Illusion !

Merci à Gibee

Le sable et les vagues s’entremêlent dans un flot d’amour

Et coulent en un océan de nacre

Afin que le soleil flâne tout au long du jour.

 

C’est un voile bleuté qui tapisse la grève

En embarquant le sommeil en un geste d’emphase*

Pour qu’il puisse vivre un moment d’extase.

 

Les vagues nous donnent l’effet d’un mirage

Et nous invitent à les admirer derrière un vitrage

Pour que l’on imagine les prémices d’une rosace.

 

Les serpentins de sable se forment et se déforment

Pour nous envoyer une illusion d’optique

En mélangeant à l’horizon un ciel acrobatique.

 

Enrubanné d’écume !

Merci pour cette belle photo ( Jean Claude)

Le phare s’est enveloppé de son voile de mariée

Il nous laisse pantois devant tant de grâce

il faut que dans nos mémoires rien ne s’efface

Pour se les remémorer d’ici plusieurs années

Il est auréolé par un flot d’écume

Semant des ailes blanches sur le bout de la jetée

Où sous la force du vent il se sent fouetté

Et enrubanné de brume.

Quelques vaguelettes s’ourlent sur la plage

Laissant le sable humide et savonneux

Pour donner à notre regard cette belle image

C’est un moment de paix d’une pure beauté

Qui nous laisse sans voix devant tant de pureté

En écoutant les vagues se fracasser sur cet éperon rocheux.

La tempête !



MERCI NELLY POUR TES MAGNIFIQUES PHOTOS !



Le froissement bleuté de l'océan qui mugit
Fait entendre le ressac qui nous laisse pétrifier
La vague monte à l'assaut des rochers
Et laisse apparaître un gouffre qui gémit.

C'est un mystère flottant là-bas vers l’horizon ?
Où dans un songe aux regards ténébreux
S'accroche ce frêle esquif roulant dans ces lieux
Où la mer et le bateau s'unissent en une trahison.

Sous l'assaut des vagues les rochers deviennent des fantômes
Ils ne nous laissent pas indifférent car de la plage nous les devinons
Et, nous voyons apparaître des fantasmagoriques hommes.

C'est en contemplant le déferlement des vagues
Que j'imagine une mer d'huile qui naîtrai avec mon crayon
Afin de commencer à voguer dans mon imagination.


Concevoir un site comme celui-ci avec WordPress.com
Commencer