Un rêve à dormir debout (suite)

 

Je regarde ces individus cagoulés, comme les bandits hier matin et je leur demande de me montrer leur carte de police , allez savoir si ces individus sont bien des policiers. Mais ils en ont cure
et me menottent rapidement comme si j’allais me jeter du haut de ce quatrième étage. Il doit y avoir méprise ce n’est pas possible.

 

Parmi la flopée de policiersi se trouvent un type bien habillé et me donnant une impression de force, il me dit d’un ton doucereux Madame nous procédons à votre arrestation sur dénonciation. Oh
mais qu’est ce qui m’en veut à ce point et surtout qu’ai je fait? Je prends le parti d’en rire et confidences pour confidences déclare je ne parlerais qu’en présence de mon avocat. Cela ressemble
à du Maigret à s’y méprendre, je n’en mène pas large je vous l’avoue mais heureusement je n’ai rien commis  d’irréparable.

 

J’imagine qu’il va me dire que tout suspect est présumé innocent mais je n’ai pas envie d’être mise en garde à vue et de toutes façons je n’ai rien a avouer, mais bon à ce moment là devant mes
voisins médusés je quitte mon humble demeure pour le saut dans le grand vide.

 

En route je repasse en revue ces derniers jours qu’ai je fait? Voyons il y a une semaine j’ai jeté des publicités dans la boite aux lettres de ma concierge, bah qui aurai pu me dénnoncer pour un
énnervement passager. Personne cela va de soi. Ensuite j’ai crié sur la voisine car son chien a encore fait pipi sur ma porte, mais bon ce n’est pas pour cela qu’elle m’aurai dénoncé à la
police..Pff je ne vois vraiment rien, je ne vais pas m’accuser d’une chose que je n’ai jamais faites.

Puis, je me souviens bien avoir grillé un feu rouge mais bon je ne pense pas qu’ils auraient déployés toutes ses forces pour venir m’arrêter, on a pas encore arrêté mon voisin et, pourtant lui il
vit de petits chapardages et s’en vantent, à moins qu’ils se soient tromper de portes. Au vu de leurs têtes je pense que j’ai dû assassiner une haute personalité en dormant..Non ce n’est pas
possible je suis en plein cauchemar.

 

Je suis dans une espèce de piece blanche depuis de longues heures, je n’ai pas encore vu un seul inspecteur qui soit venu m’interroger, c’est incroyable de laisser les gens comme ça. Je me
demande si il y a une vitre sans tain comme à la télé, arrête Eva tu lis trop de  polars, là c’est toi ce n’est pas le héro de tel livre ou de tel film.C’est TOI.

 

J’en suis là de mes réflexions quand la porte s’ouvre sur cet inspecteur qui est fort beau,je ne serai pas là j’aurai bien aimé qu’il me fasse une cours assidue, mais hélas je suis au poste de
mon commissariat. J’ai même vue le regard interloqué du fils de ma meilleure amie, gageons que mes amis vont vitre être au courant sur mon arrestation et ma garde à vue.

Mais laissons cela  et passons aux choses sérieuses, ma réputation si elle est salie ils vont voir de quel bois je me chauffe.

 

Après avoir confirmé mon identité voici ce qui c’est passé et quel est le chef d’inculpation.

Madame pouvez vous nous dire ou vous étiez hier matin entre 9h et 10h30, ben ça je m’en souviens ou j’étais me murmurais je dans ma tête, vers ma conseillère financière j’aurai pu répondre mais
voilà que je m’entends leur dire poussé par je ne sais quelle force intérieure.

« Jétais à la banque »  Le brave homme (rire) me regarde d’un air content

– Qu’ y faisiez vous?

– un hold up dis je en riant, et devant l’incongruté de la chose, je me reprends en lui disant  j’étais convoquée par ma conseillère.

L’inspecteur  très beau comme je l’ai dit a vraiment l’impression que je me paye sa tête il martèle plusieurs fois « c’est vous la logistique, vous avez repéré les lieux, ou sont vos
complices. Il en devient même hystérique, et mais vous énervez pas mon brave, je n’ai pas de complices , je ,n’ai pas fait exprès d’être à découvert et je n’ai volé personne.

Arrêtez de vous payez ma tête vous venez de me le dire. Oh mais il n’a même pas vu que je plaisantais, mince je vais être poursuivie  pour outrage à agent dans l’exercice de ses fonctions.
Il va falloir que je calme le jeu ou la mèche que je viens d’allumer, sinon je vais réellement croupir en prison et merci la vie est si belle que je n’ai point envie de rester ici.

 

La porte claque sèchement, le brave homme s’en est allé me laissant seul face à mers pensées qui ne sont pas très gais j’ose vous le dire, mais je ne laisserais rien paraître, je vais me murer
dorénavant dans un mutisme complet sinon je vais encore raconter des sotises, même si dans d’autres circonstances j’aurai pu le faire.

 

Un vieil inspecteur grincheux a remplacé le précédent et les questions fusent par centaine, je répète inlassablement la même chose que je suis allée voir ma conseillère et toujours la même
rengaine que je suis innocente. Puis brutalement je leur dis mais allez donc demander à Mme X ou j’étais hier matin et là…Surprise il me répond que c’est fait et que je suis là car elle a pensé
que j’avais commis le  hold up comme je lui l’aurai affirmé quelques heures plus tôt.

 

Si le ciel m’était tombé sur la tête à ce moment  là je pense que j’aurai eu la même tête, certes je lui avais bien dit que pour renflouer mon compte me restait plus que le bracage mais je
n’aurai pas eu le temps de le faire vu que je sortais à 10h30 et que le vol a eu lieu au moment ou je m’étais éloignée de quelques mètres.

 

Ben voyons c’est vous le cerveau…..

 

La suite, bientôt….

 

 

Ps: Mon rêve était juste que j’allais voir ma conseillère, tout le reste est purement inventé, peut être même que le rêve n’existe pas, ou que j’ai rêvé les yeux ouverts, mais si ça vous plait
n’est ce pas l’essentiel.

Eh eh!! Amicalement EvaJoe

 

Un rêve à dormir debout

 

 

J’ai fait un rêve étrange et de ce rêve j’ai décidé d’en faire une nouvelle….

 

De bon matin je me rends au rendez vous de ma conseillère financière, petite femme très sympa, c’est une blondinette  dans la quarantaine aux lèvres carmins. Habituellement nous papotons des
heures, enfin que dis je des longues minutes, mais ce matin le décor a changé.

 

Elle me dit d’un ton pincé votre compte est au bord du gouffre, que me  dîtes vous murmurais je dans ma tête. Au bord de quelle  gouffre, Padirac…Bon j’écoute cette femme se lamenter
sur mon triste sort et je  mets cartes sur table à défaut de lui donner des joyaux ou des  euros…

 

Bon c’est un accident malheureux cela doit bien arriver à d’autres clients, il est vrai que mon compte habituellement est bien garnis et là j’ai un découvert de quelques euros , ce n’est pas la
mer à boire, cette femme fait bien des histoires pour rien. Elle martèle des mots sans suite comme quoi je n’ai pas de découvert, bah mais à quoi bon un découvert puisque l’on a rien, avec rien
je n’irai pas loin.

 

Vous vous payez ma tête , si vous continuez je vous retire votre carte bleue, je n’ai pas de temps à perdre avec des clients de votre espèce; là la moutarde me monte au nez et je lui assène
quelques vérités. Oh mais on va se calmer ma petite dame , j’ai dépassé un tantinet , j’en conviens, je ne vais pas aller  vous mettre un pistolet sur la tempe en vous demandant de me filer
les euros qu’il me manque. J’ai rien de côté, et même si j’avais je n’aurai rien placé chez vous surtout aujourd’hui, car au vu de votre comportement me demande si je ne vais pas aller ailleurs.

 

Pensez vous qu’elle aurai baisser d’un ton, même pas, elle me donne 48 heures pour recouvrir le trou. Je vais lui apporter quelques pelletées de terre cela fera bien l’affaire.

Je sors la tête haute nullement offensée par le regard des subalternes qui franchement ont un regard fuyant à mon égard, évidemment aujourd’hui je n’ai pas apporté un sou à leur banque chérie
alors je suis montrée du doigt, je franchis la porte et fais quelques pas sur l’avenue et….Subitement je suis attirée par les manoeuvres étranges d’une voiture qui se gare devant ma banque,
quatre hommes cagoulés en sortent et foncent à l’intérieur. Ouf quelle chance je n’y étais pas.

D’autres passants médusés tournent comme moi les talons, tout s’est déroulé en quelques minutes je n’ai même pas eu la présence d’esprit de téléphoner à la police, d’autres l’ont fait puisque
toute sirène hurlante les voici qui débarquent. Je m éloigne et m’en vais chez moi ou je vaque à mes occupations habituelles.

Le lendemain j’entends à la radio qu’il y a eu des dégâts dans ma banque, une femme a été blessé et elle sera entendue par la police ce matin. Je vois que c’est ma chère conseillère, pauvre
femme, elle est gentille et elle fait son boulot mais bon elle s’est trouvée au mauvais endroit au mauvais moment.

 

La journée se passe comme les autres quand tout à coup dans mon quartier très calme j’entends les sirènes de police, oh! Encore un cambriolage mais là des coups sourds se font entendre à ma
porte. Nous voilà bien c’est moi qui doit répondre, mais de quoi?

J’entrebâille ma porte et là stupéfaction, un bataillon de force, ils doivent chercher un forcené ce n’est pas possible , mais je les entends dire mon nom, mon prénom et me dire qu’ils sont là
pour procéder à mon arrestation….

 

La suite plus tard…….

Trahison!!

 

 

Si dans tes pensées je me faufilais

je pense que je verrais

la noirceur de ton âme

je n’en fais pas un drame

j’écris juste une ritournelle

qui s’en va à tire d’ailes

pour te fuir à tout jamais

et éviter de tomber

dans les mailles de ton filet.

 

Je n’ai ni haine, ni rancune

mais tu m’importunes

aussi avec ma belle plume

je te fais disparaître dans la brume

et te noie dans mon océan du mépris

ou sont expédiés ceux qui trahissent les amis.

Regarde bien, chaque mot est à sa place

je ne dirai rien qui te fera perdre la face

tourne les talons et le plancher débarrasse.

 

Même en amour tu n’as pas su

retenir l’homme qui te mettais au dessus

de toutes les femmes de la terre

tu l’as jeté comme un pauvre ère.

 il aurai décroché pour toi la lune

déposé à tes pieds même sa fortune.

Il aurai fait de toi une reine.

Tu as préféré lui faire de la peine

en jouant à la justicière.

 

 

Aujourd’hui la page est tournée

puisses tu jamais regrettée

que je t’avais tendue la main

juste le temps d’un refrain.

Ceci n’est pas une chanson

juste la vie donnée en leçon.

Je te demande de m’oublier

pour moi tu n’as pas existé

j’ai du rêver.

 

 

 

A TOUS MES AMIS BLOGUEURS CE TEXTE NE S’ADRESSE NULLEMENT A VOUS; LA PERSONNE A QUI IL EST DESTINE SAURA SE RECONNAITRE SI ELLE OSE VENIR LE LIRE.

 

MAIS VOUS POUVEZ REAGIR AU CONTRAIRE JE VOUS EN SERAI RECONNAISSANTE.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Elucubration d'une poétesse

Il y a des rimes riches
mais elles sont en friches.

Puis les autres
 ce sont les nôtres.

Je joue des mots
mais ce n’est pas de l’argot.

Je donne du sens
sans contre-sens.

Voici les choses de la vie
et j’en suis ravie.

Je joue de la rime
pour avoir la prime.

J’ai délaissé ma plume
je suis dans la brume.

J’ai terminé mes bêtises
qui ne sont point sottises.

Juste envie de rimes
ce n’est pas un crime.

Histoires à n'en plus finir….

Tu te désespères
te tords les mains
gémis et te plains
tu es solitaire

tu souffres plus que de raisons
tu cries au malheur
mais ne le repousse point
tu ne connais plus le bonheur.

C’est un  être humain
il n’est pas pantin
laisse le vivre à sa façon
un jour vous serez à l’unisson.

Aimer , ce n’est pas enfermer
c’est laisser de la liberté
sache te préserver
mais continues à l’aimer.

Naguère

Si je te rencontrais ce matin
oserais je te dire, viens
mes doigts pianotent sur le clavier
une mélodie désabusée

Tu préfères te recroqueviller
et non m’affronter
tu m’aimais naguère
aujourd’hui c’est la guerre

Tu affrontais vents et marrées
comme en plein océan le rocher
J’étais ton doux rivage
à l’horizon pas de nuages.

L’amour s’en est allé
il a fui un soir d’été
qu’importe si c’était l’hiver
j’en suis très amère.

Je ne pleure pas sur mon sort
je partage les torts
tu évites mon regard
j’ai perdu mon phare.

A toutes les Femmes

Aujourd’hui c’est le jour
ou l’on parle avec amour
de la femme.
Unique jour
me direz vous
à la Une nous sommes.

Posons notre regard
sur les petites mains
celles qui oeuvrent du soir au matin
toujours là pour les gamins
sans cesse à la tache
assez souvent écrasées.
Parfois sans espoir
de vie meilleur.

Posons notre regard
sur des femmes bafouées
par un oppresseur, un mari
ou des idées
donnons leur, leurs places
une parole pour s’exprimer
pour vivre autrement
et voir la joie renaître.

Posons notre regard
sur celles qui errent
hors de leurs frontières
pour vivre dignement
avec leurs enfants
frères ou maris
exploités par des passeurs
sans retour en arrière.

Posons notre regard
sur des femmes malades
seules, âgées
perdues dans notre galaxie
privées d’amour
celles emprisonnées
par la tradition
ou en prison.

Posons notre regard
aux poètes de l’ombre
aux écrivains inconnus
celles que je côtoie
par la plume
unis par l’amitié de l’écriture
à travers vous
la journée de la femme
sera  notre journée
car nous pouvons
couvrir la planète
par nos écrits.

Bonne journée aux femmes qui vont  venir me lire, aux hommes qui comprennent que la femme  n’a pas besoin d’ une seule journée pour être mise sur un piédestal. Les femmes inconnues
sont toutes de belles figures de la vie et elles ont aussi le droit d’être célébré.

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