Un jet de poudre aux yeux.

 

 

En passant des nuits à chercher le sommeil

J’avale des kilomètres de mots

En lisant des histoires à dormir debout

les cheveux hérissés sur la tête

J’en  frissonne 

c’est à se les couper en quatre

La peur me tétanise

Je me pelotonne sous les draps

Mes paupières se font lourdes

Je vais plonger dans les bras de Morphée

Et je mets ma main au feu

Dans cinq minutes je vais dormir

Qui m’aime me suive.

Auteur : Eva Joe

Ma plume ne s'essouffle jamais, elle dessine des arabesques sur la page de mes nuits, elle se pare comme un soleil en defroissant le ciel. En la suivant vous croiserez tantôt Pierrot et Colombine dans mes poèmes ou Mathéo et son secret et bien d'autres personnages dans mes nouvelles et mes suspenses.

14 réflexions sur « Un jet de poudre aux yeux. »

  1. Chère Evajoé,
    Ton esprit bouillonne en effet (rires).
    A moi aussi, ça m’arrive, les mots font la sarabande dans ma tête et je ne peux dormir.
    Je veux bien te suivre à ce moment-là, dans les bras de Morphée.
    Ce petit poème est comme toujours fort sympathique.
    Gros bisous.

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  2. Eh! bien Eva-Joe

    Nous sommes déjà trois dans ce cas, Toi, Clara et moi.

    Si je retenais tout ce qui me passe par la tête, j’en ferai des livres.

    Alors je te suivrais dans cette idée pour m’endormir

    Merci au nom de la communauté

    Bisous et bonne journée

    Le Noctamplume

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  3. Marchand de sable bienvenu ! je tricote moi aussi pas mal de mots avant de sombrer le nez sur mon livre …
    Humour, jeux de mots, un vrai plaisir !
    Bisous Evajoe, Plume .

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  4. Un esprit pour tant bien réveillé pour déposer des mots comme des petits cailloux blanc qui nous mène dans les bras de la nuit. Hypnotisant ton texte à la fin mes paupières sont lourdes. Je te
    souhaite une très belle nuit ma chère Evajoe
    Roger

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  5. un vrai plaisir ce poème ! oui c’est vrai que l’on tisse un vrai tapis de mots dans nos têtes avant de plonger dans le sommeil qui nous surprend parfois alors que nous ne nous y attendions pas …

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  6. J’aime beaucoup ton poème. Moi qui suis insomniaque, je peux te dire que je ne compte pas les moutons et que c’est plutôt la valse des mots. Mais je ne plonge pas si facilement dans les bras de
    Morphée et le marchand de sable semble me faire un pied de nez. Je t’embrasse;

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